Agouraï: bas et haut
Agouraï occupe
une place très restreinte tout au long de la rivière en forme de boyaux entre
les hautes montagnes de TALGHOUMT et IGHOURANE ; ce qui permet aux habitants
une commodité du paysage mais inversement une courte vue puisque toutes les idées et les
regards sont bloqués par ces murs rocheux et infranchissables.
Dans ce
premier essai nous allons parler de tous ces quelques mètres de terre fertile,
même s’elle est rarissime, en rapport avec ses autochtones.
La
conséquence des sols perméables et du climat sec, outre une végétation
naturelle rabougrie, une grande pauvreté en eau rendent les conditions
naturelles difficiles. Les fleuves sont rares et irréguliers, et les sources
insuffisantes.
La
population connaît depuis longtemps une forte tradition d'émigration. Grâce à
une forte natalité et une faible mortalité, le croît naturel est sensible. Mais
la région a perdu des habitants par mouvement migratoire vers les villes du
Nord.
Cela
tempère la montée de la population totale et réduit la menace du sous-emploi
dans une région où l'économie n'est pas encore en mesure d'absorber tous les
excédents de population rurale.
Agouraï reste
d'abord une région d'économie rurale. La région produit des fruits et occupe
une place considérable pour la production du maïs, de légumes et l’élevage de
quelques centaines de bêtes constituent le revenu des habitants de la région.
Le
tourisme se développe; la visite des pittoresques doit avoir une importance
particulière par les associations locales et régionales en fournissant des
efforts multipliés pour que la région
obtienne sa place méritée dans le chiffre du tourisme montagnard
L'influence
des facteurs humains et le haut degré d'analphabétisme a également été avancée.
Mais la véritable explication du sous-développement est d'ordre historique. Agouraï
a été durant des années soumis à des
dominations indifférentes ou plutôt égoïstes. La naissance de l'antagonisme
entre ASSOUL et Agouraï a ses racines historiques inculquées dans
la psyché des deux tribus ; ce qui ne laisse pas avancer les choses normalement et le train sur ses rails.
Assoul, doté
d'un complexe de supériorité à l'égard d’Agouraï et qui, maintes fois, a
à son égard des comportements " quasi-tutélaire ". La réaction est violente, la rancune
est de plus en plus dévastatrice ne trouve de remèdes que dans une émigration
de la jeunesse et les vieux se regardaient comme des chats. Ces régions se
considèrent comme un réservoir de jalousie et un débouché pour les industries de
l’oisiveté. Mais il n'est plus un lieu de misère sans issue.
Avec ce
mélange de tout partout on ouvre notre production par cet essai littéraire, sociale et économique pour d’une
part faire plaisir à notre lecteur-visiteur, d’autre part ouvrir une marge
insuffisante pour discuter sérieusemenent. C’est un travail de quelques minutes
sans prendre des précautions. Mais c’est un terrain que je crois habiter seul
je cherche quelqu’un avec qui faire le chemin sans discrétion ni mesures.
A bientôt ;
DRISS
AZILAL
Agouraï occupe
une place très restreinte tout au long de la rivière en forme de boyaux entre
les hautes montagnes de TALGHOUMT et IGHOURANE ; ce qui permet aux habitants
une commodité du paysage mais inversement une courte vue puisque toutes les idées et les
regards sont bloqués par ces murs rocheux et infranchissables.
Dans ce
premier essai nous allons parler de tous ces quelques mètres de terre fertile,
même s’elle est rarissime, en rapport avec ses autochtones.
La
conséquence des sols perméables et du climat sec, outre une végétation
naturelle rabougrie, une grande pauvreté en eau rendent les conditions
naturelles difficiles. Les fleuves sont rares et irréguliers, et les sources
insuffisantes.
La
population connaît depuis longtemps une forte tradition d'émigration. Grâce à
une forte natalité et une faible mortalité, le croît naturel est sensible. Mais
la région a perdu des habitants par mouvement migratoire vers les villes du
Nord.
Cela
tempère la montée de la population totale et réduit la menace du sous-emploi
dans une région où l'économie n'est pas encore en mesure d'absorber tous les
excédents de population rurale.
Agouraï reste
d'abord une région d'économie rurale. La région produit des fruits et occupe
une place considérable pour la production du maïs, de légumes et l’élevage de
quelques centaines de bêtes constituent le revenu des habitants de la région.
Le
tourisme se développe; la visite des pittoresques doit avoir une importance
particulière par les associations locales et régionales en fournissant des
efforts multipliés pour que la région
obtienne sa place méritée dans le chiffre du tourisme montagnard
L'influence
des facteurs humains et le haut degré d'analphabétisme a également été avancée.
Mais la véritable explication du sous-développement est d'ordre historique. Agouraï
a été durant des années soumis à des
dominations indifférentes ou plutôt égoïstes. La naissance de l'antagonisme
entre ASSOUL et Agouraï a ses racines historiques inculquées dans
la psyché des deux tribus ; ce qui ne laisse pas avancer les choses normalement et le train sur ses rails.
Assoul, doté
d'un complexe de supériorité à l'égard d’Agouraï et qui, maintes fois, a
à son égard des comportements " quasi-tutélaire ". La réaction est violente, la rancune
est de plus en plus dévastatrice ne trouve de remèdes que dans une émigration
de la jeunesse et les vieux se regardaient comme des chats. Ces régions se
considèrent comme un réservoir de jalousie et un débouché pour les industries de
l’oisiveté. Mais il n'est plus un lieu de misère sans issue.
Avec ce
mélange de tout partout on ouvre notre production par cet essai littéraire, sociale et économique pour d’une
part faire plaisir à notre lecteur-visiteur, d’autre part ouvrir une marge
insuffisante pour discuter sérieusemenent. C’est un travail de quelques minutes
sans prendre des précautions. Mais c’est un terrain que je crois habiter seul
je cherche quelqu’un avec qui faire le chemin sans discrétion ni mesures.
A bientôt ;
DRISS
AZILAL